La pollution de l’air intérieur, c’est la préoccupation principale des équipes MyDATEC pour fabriquer des produits qui allient le meilleur de la qualité de l’air intérieur et des économies d’énergie via la récupération d’énergie sur l’air extrait (VMC thermodynamique). Nous pensons qu’à terme, les débits de renouvellement d’air devront augmenter dans les habitations résidentielles.

A partir d’un article extrait du blog ECOBAT: Comment faire rimer ventilation et modulation ? Jean-Philippe Pié

« En trente ans, à l’intérieur des habitations, les modes de vie ont beaucoup évolué. Par exemple, la densité d’occupation des logements a augmenté, le mode et le rythme d’utilisation de l’eau chaude sont différents. »

fonctionnement de Mydatec avec un puits canadien aéraulique.

Fonctionnement de Mydatec avec un puits canadien aéraulique.

Or, dans le résidentiel, la réglementation n’a pas changé – à la différence du secteur tertiaire et des établissements recevant du public. Et alors que cinq réglementations thermiques se sont succédées en trois décennies, la qualité de l’air intérieur des habitations reste normée par l’arrêté du 24 mars 1982. Obsolète aujourd’hui. Son principal défaut ? Selon Christian Cardonnel, président du bureau d’études thermiques Cardonnel Ingénierie, « les débits d’air, les hygrométries et les normes de pollution prévus par cet arrêté ne correspondent plus aux besoins réels. Une illustration : dans les salles de bain, la douche a remplacé le bain et génère beaucoup plus de vapeur d’eau. »

Vieillot, cet arrêté est également incomplet, notamment dans le contrôle de la qualité de l’air intérieur (CO2, COV, particules fines,…), la seule mesure de l’humidité n’est plus suffisante. Or, dans les pièces de vie, comme le salon, les concentrations de CO2 peuvent atteindre des sommets, jusqu’à 6 000 ppm lors d’un repas de famille… contre un peu moins de 400 ppm dans l’atmosphère. Dans une chambre, un niveau de 1 500 ppm est facilement dépassé.

La première solution que préconise Christian Cardonnel tombe sous le sens : entretenir les circuits de renouvellement d’air qui au fil du temps – un million de mètres cubes d’air entrent et sortent d’une maison en une année – se dégradent, se bouchent et deviennent contre-productifs. La seconde ? Moduler les débits en fonction des usages. […]

Certains systèmes savent tenir compte des conditions météo ou des densités de polluants à l’extérieur. Ainsi, à mi-saison, le rythme du renouvellement d’air peut augmenter, pour profiter d’une température extérieure confortable. A l’inverse, en cas de pic de pollution, ce rythme peut baisser fortement pendant quelques heures. » […]

Avec une VMC thermodynamique, en mi-saison, non seulement vous pouvez ventiler à volonté, mais en plus ventiler vous apporte les 2 à 3 kw de chauffage nécessaires au chauffage complet (la plupart du temps selon les bâtis) de la maison. Bien entendu ces 2 à 3kw vous on « coûté » 0.5 à 0.8Kw électriques soit environ 4 fois moins. La VMC thermodynamique MyDATEC tourne alors au débits nominal V2 ou Vitesse rapide (environ 200m3/h)

L’hiver, ce principe de modulation en fonction des besoins réels peut et doit s’articuler avec les stratégies d’économies d’énergie – c’est particulièrement vrai dans le cadre d’une VMC double flux – ce qui suppose un arbitrage entre les températures, les hygrométries, les taux de CO2. Cet arbitrage peut être automatisé lui aussi, via des logiciels dédiés. L’été, les normes de confort prennent le relais, en privilégiant un renouvellement d’air nocturne. On le voit, cette modulation suppose de tenir compte de variantes multiples. Pas si simple… D’autant qu’il faut tenir compte des caractéristiques du bâtiment, car on ne ventile pas de la même façon un bâtiment ancien et une maison neuve. » […]

La VMC thermodynamique MyDATEC intègre la notion de free-cooling ou sur-ventilation nocturne (selon les modèles et évolutions de gamme), mécaniquement, et bientôt automatiquement selon des scénarios de températures extérieures (nouvelle gamme bientôt commercialisée). De même que votre installation de VMC thermodynamique est capable par simple inversion de cycle du système thermodynamique, de produire 1.7 à 2kW de puissance frigorifique (en option), idéale pour le confort d’été des maisons qui on tendance à surchauffer…